Avant de me lancer dans cet exercice, je tiens à préciser que je considère qu'on est souvent bien mal placé pour parler de soi.
Je laisse ainsi la parole quant à ma description à mes professeurs de collège des rares trimestres de classe que j'ai suivis assidûment. Veuillez trouver juste ci-dessous deux-trois bulletins scolaires.
Pas mal, mais personnellement, j'aurais envie de répondre à la manière de Cyrano de Bergerac face au vicomte de Valvert : "C'est un peu court, jeune homme...".
Parce que, grands Dieux, il est tellement vrai que bien des choses en somme l'on pouvait dire (ou quand Edmond Rostand est revu par maître Yoda).
Je laisse ainsi la parole quant à ma description à mes professeurs de collège des rares trimestres de classe que j'ai suivis assidûment. Veuillez trouver juste ci-dessous deux-trois bulletins scolaires.
Pas mal, mais personnellement, j'aurais envie de répondre à la manière de Cyrano de Bergerac face au vicomte de Valvert : "C'est un peu court, jeune homme...".
Parce que, grands Dieux, il est tellement vrai que bien des choses en somme l'on pouvait dire (ou quand Edmond Rostand est revu par maître Yoda).
J'ai été conçu le 17 janvier 1983. J'étais donc censé voir le jour le dimanche 17 octobre de cette même année. Mais peut-être pour faire respecter le repos dominical, je ne mis pas à contribution ceux devant travailler à mon accouchement ce jour-là mais quatre jours avant (pas de quoi me donner le titre de "prématuré).
Je suis donc né le jeudi 13 octobre 1983 à 0:40. Un horaire qui fait palabrer certaines personnes jugeant que donc je suis en réalité natif du 12, puisqu'à l'heure solaire nous étions encore le 12 octobre. Mais je ne suis pas né au pays du Soleil mais au pays des Lumières, et au calendrier de ce beau pays, nous étions officiellement le 13. Je ne vois pas donc comment ceci serait contestable. Et puis, diantre, j'y tiens moi à être né un 13, c'est une source d'orgueil ! Le 13 est un chiffre insaisissable qui ne laisse pas indifférent et auquel on prête bien des significations parfois radicalement opposées. Je suis né un 13 comme mon grand-père paternel Robert Bourdy (qui était né un vendredi de surcroît), un homme qui m'a toujours horripilé et avec qui j'ai toujours eu des rapports conflictuels... mais un homme à qui je ressemble tant, même quand j'essaye de m'opposer à lui. Ce 13 qui est mon chiffre préféré (non, vous me direz, c'est un nombre - je ne sais pas, je m'accorde pour les chiffres jusqu'à 22, en référence aux lames du tarot et aux cycles de 21 jours auxquels on ajoute un jour de transition avant de passer dans le suivant - c'est pas très mathématique tout ça mais j'exècre les mathématiques ! Mathématiques, science ridicule en inadéquation avec la nature de l'Univers, ne pouvant qu'en révéler le matérialisme basique à échelle réduite et l'absurdité à l'échelle de l'infini, et qui se retrouve donc condamnée à errer indéfiniment de manière schizophrénique entre le trop abstrait et le trop concret).
Ma venue au monde fut très éprouvante et tourmentée, je suis resté coincé en chemin et me suis même retrouvé en état de mort clinique avant de trouver la sortie. J'étais visiblement peu motivé à l'idée d'accoucher au monde (qui accouche qui, dans cette histoire ?). Le paradis perdu, j'ai d'emblée bien compris le concept. Du ventre de ma mère on m'a arraché en m'installant dans une couveuse froide où j'étais placé sous perfusions. Je suis resté quatre jours ainsi, dans cet univers aseptisé et déshumanisé, c'était dans l'hôpital de Courcouronnes (Essonne).
Je ne supporte pas l'école, ne l'ai jamais supportée. Et pourtant, une petite fille blonde m'avait plutôt réservé un accueil enthousiasmant puisque le jour de mon entrée en maternelle, elle était venue me voler ma peluche de Schtroumpfette. Cette petite fille ne me quitta plus pendant plusieurs années où nous avons été des amoureux inséparables, affichant l'air d'un véritable couple, au plus grand étonnement des enfants de notre âge comme des adultes (étonnement teinté de suspicion, de jalousie, etc...). Mais malgré cet accueil, je me rendais toujours à l'école à reculons et mon corps a mis en place différents dysfonctionnements impressionnants qui se réglaient dès que l'on ne m'envoyait plus dans ce bagne qu'était l'école maternelle Robert Desnos de la cité des Aunettes (Fleury-Mérogis). Je ne sais consciemment pas trop pourquoi j'éprouvais un tel rejet, j'étais pourtant heureux d'être avec mon amoureuse, mais c'est vrai que j'aspirais à une vie adulte et non à ce ridicule jeu de cons. Je m'ennuyais à mourir, ne trouvant pas toutes les sollicitations intellectuelles et sensuelles dont j'avais un impérieux besoin. Les siestes imposées de l'après-midi étaient des calvaires insoutenables. Il me fallait toujours avoir du carburant, des choses à apprendre, des choses à comprendre, que ça aille vite. Plus ça allait vite et plus je comprenais !
J'ai tellement soif d'apprendre, de progresser à toutes sortes de réflexions. J'apprends à lire et à écrire seul à l'âge de quatre ans, par assimilation, sans aucune leçon, sans aucun encouragement. Je suis diagnostiqué alors "enfant surdoué", on veut m'envoyer dans une école spécialisée à Nice, cela ne se fera pas. La Méditerranée devra encore attendre un peu de temps avant de devoir supporter ma présence sur son littoral.
La primaire ne me réconciliera pas avec le corps scolaire. J'y entrai en ce mois de septembre 1989, école primaire Paul Langevin de Fleury-Mérogis. Pourtant, cela commençait bien... Ma classe de C.P. me plaisait, j'y étais en classe à la table avec mon amoureuse et même si les cours m'étaient insipides, je tombais raide dingue amoureux de mon institutrice (une femme, c'est tout de même plus intéressant qu'une petite fille, il y a tant à manger des yeux...). Comme je maîtrisais déjà la lecture et l'écriture, on me passa logiquement au bout de quinze jours dans la classe suivante. J'arrivai donc dans une classe de C.E.1 qui était aussi en simultané une classe de C.E.2. M'enlever de cette classe me fut un arrachement très douloureux, pas pour mon amoureuse mais bien pour l'institutrice. Jusque là, rien ne s'était opposé dans mon enfance à ma volonté, j'expérimentai pour la première fois ce qui me paraissait cruel. Rapidement, cela me plut d'avoir des C.E.2 à côté de moi. Le programme de C.E.1 était toujours trop ennuyeux... Sur la majorité des sujets, j'en connaissais davantage que ma nouvelle institutrice (une belle blonde également mais au physique plus sec, à mon grand regret...). Le programme de C.E.2 était un petit peu plus intéressant. Il faut dire que je dévorais toutes sortes d'ouvrages philosophiques, politiques, historiques, etc... Je vivais de passions (les animaux, la Révolution Française - c'était l'année du Bicentenaire cher à Jack Lang, j'avais une certaine passion macabre pour les exécutions à la guillotine de la Terreur, passion qui inquiétait un peu mes parents surtout qu'elle alimentait mes rêveries onaniques -, la géographie, la poésie, le jazz, etc...). J'aimais bien de plus suivre le programme de C.E.2 de cette façon, comme en filigrane, se déroulant à côté de moi sans que je sois supposé le remarquer. C'est comme ça que j'apprenais le mieux, j'assimilais immédiatement ce qui n'était vu qu'une seule fois, ce qui était intégré dans le décor, dans l'ambiance. Ce sur quoi on s'attardait me lassait tout de suite et finissait par être rejeté par mon esprit avide de progression et de nouveauté. J'avais toujours en moi le refus de l'entité école et je négociai un marché, si j'étais premier de la classe au moment du bulletin scolaire du premier trimestre, mes parents me sortaient de l'école, ceux-ci ont accepté et le 7 décembre 1989, j'étais enfin un "homme libre".
Le mois de septembre de l'année suivante, j'étais inscrit au cours de C.E.2 de l'E.P.C. (Ecole Par Correspondance). Je pouvais gérer tout cela tout seul à ma convenance, cela m'était donc supportable, personne ne venait physiquement m'opposer la moindre contrainte. Il faut dire que je vivais dans une certaine indépendance (mes parents travaillaient de nuit au centre de tri de Bondoufle et dormaient tout le jour, il n'y avait que ma grand-mère vissée à la cuisine et qui avait pour invariable activité de regarder la télévision, écouter la radio le matin, faire la cuisine, du tricot et des mots croisés). Ces cours par correspondance n'avaient pas été renouvelés depuis les années 60 et ne se conformaient pas à ce qu'apprenait un enfant de ma génération, le niveau de Français était beaucoup plus élevé, l'histoire et la géographie beaucoup plus ethnocentrés, les matières beaucoup moins diverses...
J'étais déjà un acharné de la cause animale (refusant la viande depuis les petits pots), j'écrivais aux différents présidents de la République réclamant, entre autres, l'abrogation de la chasse, de la vivisection, et la protection des espèces en danger.
A six ans, j'imagine un pays, un pays gigantesque aux allures plutôt d'un continent en fait. Je le baptise la Kellermannie. Inspirée des légendes du continent Mu (je suis de la génération KLF) et de l'Atlantide, la Kellermannie se situe dans l'Océan Atlantique et va presque toucher la pointe du Raz à sa côte est et la Floride à sa côte ouest. Ce pays est le point de départ de nombreux articles et ouvrages que je rédige. A l'âge de huit ans, je signe ce qui sera mon premier véritable texte de chanson, "Hiver, je te fais un prix".
Passionné par le football, je m'inscris au club de Fleury-Mérogis où j'intègre les Poussins. De ces quelques mois de pratique du sport Platinien, je ne me souviens même pas avoir pu toucher un ballon. Je n'ai jamais eu de poste sur le terrain, j'ai été l'éternel remplaçant qui ne rentre jamais. L'entraîneur ne voulait pas me faire jouer au prétexte que je mettais mes mains dans les poches quand j'étais sur le banc. Je crois que ma tête lui revenait pas et qu'il voulait me faire craquer pour me voir quitter son équipe, ce que j'ai fini par faire avant la fin de la saison. J'étais de toute façon horrifié par ces gamins qui jouaient à se cracher dessus sous la douche collective. Je me rappelais alors qu'il était vrai que le plus ardent de ma passion pour ce sport était né de ma fascination pour les jolis minois de Rob Witschge (le Hollandais du Saint-Etienne de l'époque) et d'Henrik Nielsen (l'avant-centre du LOSC de l'époque).
Je ne peux m'endormir qu'en têtant une sucette physiologique jusqu'à l'âge de huit ans. Mon onanisme quasi-constant inquiète également.
J'ai vécu toujours très proche d'une cousine germaine de quelques mois mon aînée et à cette époque-là beaucoup plus grande que moi. Elle est comme ma cousine jumelle, nous avons vécu toute notre enfance plus ou moins ensemble, mais durant neuf mois à temps complet.
J'ai grandi dans l'opulence, voyageant toutes les semaines (aux quatre coins de France et dans les pays limitrophes).
Le 7 septembre 1993, j'ai été chassé du jardin d'Eden et me suis retrouvé au collège. Le collège St-Louis St-Clément de Viry-Châtillon. Un collège privé huppé, étant aussi un lycée, qui avait les meilleurs résultats nationaux au baccalauréat. J'étais rentré là par double piston (des relations de mon grand-père paternel et aussi d'une amante de ma mère). Je vécus un an et deux mois d'enfer sur Terre. Seul petit rayon de soleil à signaler, il m'arrivait régulièrement d'interpréter des chansons dans la cour de récréation et cela me valait de ramener autour de moi toutes les filles, dont certaines m'écoutaient béates (en particulier une petite blonde nommée Estelle qui m'exhortait tout le temps à chanter). Les garçons étaient jaloux et me tabassaient encore un peu plus ensuite. Je connaissais par cœur tous les titres de la programmation d'NRJ, d'RTL et d'M40, ainsi que d'autres titres d'artistes dont j'avais les albums. Mes deux chansons fétiches qui me valaient le plus grand succès étaient les mythiques Pouvoir des Fleurs et Foule sentimentale du tandem Souchon-Voulzy. Les raps étaient en général moins appréciés.
En novembre 1994, malgré les supplications du blondinet beau gosse Pierre Magnier (spéciale dédicace), je quittais cet effroyable établissement et me retrouvais avec bonheur dans l'enseignement public. Au collège Paul Eluard de Sainte-Geneviève-des-bois, pour être exact. J'y retrouvais mes camarades du quartier. Je revivais. Je reprenais des couleurs. Tout y était plus doux, plus chaleureux, et les cours étaient même d'un niveau supérieur (tout spécialement ceux de mesdames Chazot, Schneider et Le Guennec, remarquables professeures émérites). Le collège était certes tout défoncé mais il y faisait bon vivre. Tout était plus humain. Il y avait là valeurs et conversations intéressantes. La diversité culturelle régnait dans une belle harmonie prospère.
J'ai commencé le théâtre un peu par hasard... En classe de 5ème, ma prof d'histoire-géo dirigeait la compagnie qui présentait le spectacle de fin d'année. Cette femme, Geneviève Tournier, sut m'embarquer là-dedans sans que j'aie l'impression de l'avoir vraiment décidé (mes relations avec elle avaient pourtant mal débuté, elle me soutenait devant toute la classe que la vraie capitale de la Côte-d'Ivoire était Abidjan, je lui soutenais bien sûr que ce n'était plus le cas mais que c'était Yamoussoukro, elle a fini par s'excuser...mais en privé. Elle faisait de cette attribution de capitale une histoire de principe, je lui opposais le factuel). C'était en 1995. Le spectacle que nous présentions était un hommage aux cent ans du cinéma. Madame Tournier ne faisait pas les choses à moitié, ses cours d'histoire-géo étaient de haute volée, son spectacle de théâtre l'était également. Nous avons joué tous les jours pendant une semaine. Je cumulais de nombreux rôles : un clapman, un danseur, un rappeur, Arlequin dans Les enfants du paradis, etc... Cela me plut et je me trouvai une vocation de comédien qui fut amplifiée par mon déménagement à Avignon. Je fis partie de la troupe du Chêne Noir d'Avignon, sous la houlette de Léa Coulanges, Raymond Vinciguerra, Damien Rémy et Gérard Gelas. J'ai joué notamment le François Pignon du dîner de cons, Mark Rent-Boy de Trainspotting, Cyrano de Bergerac et Gorgibus des Précieuses ridicules. Puis, je pus présenter des spectacles unipersonnels que j'avais moi-même écrit (parmi lesquels L'homme en pièces détachées rebaptisé ensuite dans une nouvelle version Mosaïque hétéroclite ou l'homme en mille morceaux) . J'avais surtout dans ce travail une prédilection pour l'improvisation et le happening dans les rues de la ville au fameux pont.
En 1996, les lectures de La petite Fadette et de Cyrano de Bergerac me révèlent ma puissance et ma nature. J'acquiers là la certitude d'une vocation pour l'amoureux héroïque, l'écrivain, l'orateur, le provocateur, l'admirateur des sorcières et le comédien.
J'ai quitté la scolarité deux semaines avant mes seize ans, j'étais alors en Terminale E.S. (Economique et Social) au lycée Frédéric Mistral d'Avignon. C'était quelques mois avant le Baccalauréat contre lequel je me rebellais. Je me suis inscrit dans une formation aux métiers de l'audiovisuel à l'Institut de Filmographie d'Avignon, une formation dispensée entre autres par De Gaulle Eid (assistant de Youssef Chahine) et Gérard Meylan (chef-op' de Josiane Balasko).
Chemin de Saint-Jacques de Compostelle à pieds à l'été 2002 (départ de Saint-Guilhem le désert, dans l'Hérault).
En recherche d'alternatives à la routine, au formatage et à la banalité, je me suis retrouvé dans des espaces alternatifs et occultes qui m'ont introduit à l'élite dirigeante et à ses envers du décor.
En 2005, je prends mon premier engagement politique officiel dans le parti "La France en Action" de Jean-Marc Governatori. Passé l'engouement initial, je prendrai rapidement mes distances avec ce mouvement. C'est cette même année que je passe le baccalauréat en candidat libre (en session littéraire avec option théâtre - Bac Théâtre) que j'obtiendrai de justesse à l'oral. L'année précédente, la rédaction d'un texte enflammé adressé à Amélie Nothomb me vaudra un 18 à l'écrit du bac de français.
J'ai ouvert en décembre 2006 un magasin (création d'entreprise) baptisé "L'Arbre de Vie" au 101, boulevard Périer, dans le très chic huitième arrondissement de Marseille. Ce magasin a été un espace de découverte des technologies quantiques de pointe et des dernières avancées de la science d'avant-garde. C'était aussi un lieu de vie associatif et solidaire et une librairie. J'y fus conférencier, professeur de yoga et thérapeute notamment... L'aventure a duré trois ans.
Ayant arpenté l'hexagone en tous sens depuis ma naissance, j'ai aussi beaucoup voyagé à l'étranger : chemin de Saint-Jacques de Compostelle au départ de St-Guilhem le Désert (effectué en 2002), Irlande, Angleterre, Pays de Galles, Turquie, Allemagne, Autriche, Belgique, Inde, Russie bien sûr, Ukraine, Géorgie, Maroc, Pays-Bas, Italie (de la Sardaigne à Capri en passant par Venise entre autres...), Andalousie, Koweït, Suisse, etc...
En janvier 2013, je me suis installé dans le pays de mes origines, le Poitou. J'ai résidé à Buxerolles, près de Poitiers, dans la maison de mes grands-parents paternels (mon grand-père Robert est décédé en décembre 2009, ma grand-mère Odette était en maison de retraite, elle avait 98 ans, elle est la fille de Pierre Massard qui fut longtemps le maire de Sommières-du-Clain). Je connaissais cette région depuis l'enfance pour y venir régulièrement, c'est là que mon père a vécu jusqu'à ses 27 ans, et presque toute sa famille a demeuré tout son passage sur Terre ici.
En janvier 2014, je reprends un nouvel engagement politique éphémère avec le parti tout neuf "Nouvelle Donne".
J'ai regagné le sud en juin 2014, en pleine Coupe du Monde brésilienne, suite au décès d'Odette à la fin du mois de mai.
Pour les Législatives de 2017, je me suis à nouveau lancé en politique, en me présentant dans la 1ère circonscription du Vaucluse (Avignon), une candidature sans étiquette lancée via le site laprimaire.org. Une campagne qui n'est pas allée jusqu'au bout ainsi que toutes les campagnes lancées via ce site pour cette élection.
J'organise depuis l'été 2017 les colloques-salons SURDOUESSENCE (surdouessence.fr), un concept inédit que j'ai créé et développé.
L'écriture, totalement incontournable, et le théâtre ne sont pas mes seules activités artistiques. J'officie également dans l'autre aspect du métier, faisant notamment office d'imprésario pour des amies chanteuses ou comédiennes et m'étant lancé récemment dans la production musicale. Je n'écris globalement qu'en langue Française, je peux en Anglais rédiger des textes de chanson ou de poésie (j'ai également traduit moi-même dans la langue de Shakespeare mon premier roman ainsi que mon autobiographie "Espèce de Surdoué").
Aujourd'hui, je mesure 1,93 m, pèse 84 kilogrammes et chausse du 48. Mon groupe sanguin est O-.
Je suis donc né le jeudi 13 octobre 1983 à 0:40. Un horaire qui fait palabrer certaines personnes jugeant que donc je suis en réalité natif du 12, puisqu'à l'heure solaire nous étions encore le 12 octobre. Mais je ne suis pas né au pays du Soleil mais au pays des Lumières, et au calendrier de ce beau pays, nous étions officiellement le 13. Je ne vois pas donc comment ceci serait contestable. Et puis, diantre, j'y tiens moi à être né un 13, c'est une source d'orgueil ! Le 13 est un chiffre insaisissable qui ne laisse pas indifférent et auquel on prête bien des significations parfois radicalement opposées. Je suis né un 13 comme mon grand-père paternel Robert Bourdy (qui était né un vendredi de surcroît), un homme qui m'a toujours horripilé et avec qui j'ai toujours eu des rapports conflictuels... mais un homme à qui je ressemble tant, même quand j'essaye de m'opposer à lui. Ce 13 qui est mon chiffre préféré (non, vous me direz, c'est un nombre - je ne sais pas, je m'accorde pour les chiffres jusqu'à 22, en référence aux lames du tarot et aux cycles de 21 jours auxquels on ajoute un jour de transition avant de passer dans le suivant - c'est pas très mathématique tout ça mais j'exècre les mathématiques ! Mathématiques, science ridicule en inadéquation avec la nature de l'Univers, ne pouvant qu'en révéler le matérialisme basique à échelle réduite et l'absurdité à l'échelle de l'infini, et qui se retrouve donc condamnée à errer indéfiniment de manière schizophrénique entre le trop abstrait et le trop concret).
Ma venue au monde fut très éprouvante et tourmentée, je suis resté coincé en chemin et me suis même retrouvé en état de mort clinique avant de trouver la sortie. J'étais visiblement peu motivé à l'idée d'accoucher au monde (qui accouche qui, dans cette histoire ?). Le paradis perdu, j'ai d'emblée bien compris le concept. Du ventre de ma mère on m'a arraché en m'installant dans une couveuse froide où j'étais placé sous perfusions. Je suis resté quatre jours ainsi, dans cet univers aseptisé et déshumanisé, c'était dans l'hôpital de Courcouronnes (Essonne).
Je ne supporte pas l'école, ne l'ai jamais supportée. Et pourtant, une petite fille blonde m'avait plutôt réservé un accueil enthousiasmant puisque le jour de mon entrée en maternelle, elle était venue me voler ma peluche de Schtroumpfette. Cette petite fille ne me quitta plus pendant plusieurs années où nous avons été des amoureux inséparables, affichant l'air d'un véritable couple, au plus grand étonnement des enfants de notre âge comme des adultes (étonnement teinté de suspicion, de jalousie, etc...). Mais malgré cet accueil, je me rendais toujours à l'école à reculons et mon corps a mis en place différents dysfonctionnements impressionnants qui se réglaient dès que l'on ne m'envoyait plus dans ce bagne qu'était l'école maternelle Robert Desnos de la cité des Aunettes (Fleury-Mérogis). Je ne sais consciemment pas trop pourquoi j'éprouvais un tel rejet, j'étais pourtant heureux d'être avec mon amoureuse, mais c'est vrai que j'aspirais à une vie adulte et non à ce ridicule jeu de cons. Je m'ennuyais à mourir, ne trouvant pas toutes les sollicitations intellectuelles et sensuelles dont j'avais un impérieux besoin. Les siestes imposées de l'après-midi étaient des calvaires insoutenables. Il me fallait toujours avoir du carburant, des choses à apprendre, des choses à comprendre, que ça aille vite. Plus ça allait vite et plus je comprenais !
J'ai tellement soif d'apprendre, de progresser à toutes sortes de réflexions. J'apprends à lire et à écrire seul à l'âge de quatre ans, par assimilation, sans aucune leçon, sans aucun encouragement. Je suis diagnostiqué alors "enfant surdoué", on veut m'envoyer dans une école spécialisée à Nice, cela ne se fera pas. La Méditerranée devra encore attendre un peu de temps avant de devoir supporter ma présence sur son littoral.
La primaire ne me réconciliera pas avec le corps scolaire. J'y entrai en ce mois de septembre 1989, école primaire Paul Langevin de Fleury-Mérogis. Pourtant, cela commençait bien... Ma classe de C.P. me plaisait, j'y étais en classe à la table avec mon amoureuse et même si les cours m'étaient insipides, je tombais raide dingue amoureux de mon institutrice (une femme, c'est tout de même plus intéressant qu'une petite fille, il y a tant à manger des yeux...). Comme je maîtrisais déjà la lecture et l'écriture, on me passa logiquement au bout de quinze jours dans la classe suivante. J'arrivai donc dans une classe de C.E.1 qui était aussi en simultané une classe de C.E.2. M'enlever de cette classe me fut un arrachement très douloureux, pas pour mon amoureuse mais bien pour l'institutrice. Jusque là, rien ne s'était opposé dans mon enfance à ma volonté, j'expérimentai pour la première fois ce qui me paraissait cruel. Rapidement, cela me plut d'avoir des C.E.2 à côté de moi. Le programme de C.E.1 était toujours trop ennuyeux... Sur la majorité des sujets, j'en connaissais davantage que ma nouvelle institutrice (une belle blonde également mais au physique plus sec, à mon grand regret...). Le programme de C.E.2 était un petit peu plus intéressant. Il faut dire que je dévorais toutes sortes d'ouvrages philosophiques, politiques, historiques, etc... Je vivais de passions (les animaux, la Révolution Française - c'était l'année du Bicentenaire cher à Jack Lang, j'avais une certaine passion macabre pour les exécutions à la guillotine de la Terreur, passion qui inquiétait un peu mes parents surtout qu'elle alimentait mes rêveries onaniques -, la géographie, la poésie, le jazz, etc...). J'aimais bien de plus suivre le programme de C.E.2 de cette façon, comme en filigrane, se déroulant à côté de moi sans que je sois supposé le remarquer. C'est comme ça que j'apprenais le mieux, j'assimilais immédiatement ce qui n'était vu qu'une seule fois, ce qui était intégré dans le décor, dans l'ambiance. Ce sur quoi on s'attardait me lassait tout de suite et finissait par être rejeté par mon esprit avide de progression et de nouveauté. J'avais toujours en moi le refus de l'entité école et je négociai un marché, si j'étais premier de la classe au moment du bulletin scolaire du premier trimestre, mes parents me sortaient de l'école, ceux-ci ont accepté et le 7 décembre 1989, j'étais enfin un "homme libre".
Le mois de septembre de l'année suivante, j'étais inscrit au cours de C.E.2 de l'E.P.C. (Ecole Par Correspondance). Je pouvais gérer tout cela tout seul à ma convenance, cela m'était donc supportable, personne ne venait physiquement m'opposer la moindre contrainte. Il faut dire que je vivais dans une certaine indépendance (mes parents travaillaient de nuit au centre de tri de Bondoufle et dormaient tout le jour, il n'y avait que ma grand-mère vissée à la cuisine et qui avait pour invariable activité de regarder la télévision, écouter la radio le matin, faire la cuisine, du tricot et des mots croisés). Ces cours par correspondance n'avaient pas été renouvelés depuis les années 60 et ne se conformaient pas à ce qu'apprenait un enfant de ma génération, le niveau de Français était beaucoup plus élevé, l'histoire et la géographie beaucoup plus ethnocentrés, les matières beaucoup moins diverses...
J'étais déjà un acharné de la cause animale (refusant la viande depuis les petits pots), j'écrivais aux différents présidents de la République réclamant, entre autres, l'abrogation de la chasse, de la vivisection, et la protection des espèces en danger.
A six ans, j'imagine un pays, un pays gigantesque aux allures plutôt d'un continent en fait. Je le baptise la Kellermannie. Inspirée des légendes du continent Mu (je suis de la génération KLF) et de l'Atlantide, la Kellermannie se situe dans l'Océan Atlantique et va presque toucher la pointe du Raz à sa côte est et la Floride à sa côte ouest. Ce pays est le point de départ de nombreux articles et ouvrages que je rédige. A l'âge de huit ans, je signe ce qui sera mon premier véritable texte de chanson, "Hiver, je te fais un prix".
Passionné par le football, je m'inscris au club de Fleury-Mérogis où j'intègre les Poussins. De ces quelques mois de pratique du sport Platinien, je ne me souviens même pas avoir pu toucher un ballon. Je n'ai jamais eu de poste sur le terrain, j'ai été l'éternel remplaçant qui ne rentre jamais. L'entraîneur ne voulait pas me faire jouer au prétexte que je mettais mes mains dans les poches quand j'étais sur le banc. Je crois que ma tête lui revenait pas et qu'il voulait me faire craquer pour me voir quitter son équipe, ce que j'ai fini par faire avant la fin de la saison. J'étais de toute façon horrifié par ces gamins qui jouaient à se cracher dessus sous la douche collective. Je me rappelais alors qu'il était vrai que le plus ardent de ma passion pour ce sport était né de ma fascination pour les jolis minois de Rob Witschge (le Hollandais du Saint-Etienne de l'époque) et d'Henrik Nielsen (l'avant-centre du LOSC de l'époque).
Je ne peux m'endormir qu'en têtant une sucette physiologique jusqu'à l'âge de huit ans. Mon onanisme quasi-constant inquiète également.
J'ai vécu toujours très proche d'une cousine germaine de quelques mois mon aînée et à cette époque-là beaucoup plus grande que moi. Elle est comme ma cousine jumelle, nous avons vécu toute notre enfance plus ou moins ensemble, mais durant neuf mois à temps complet.
J'ai grandi dans l'opulence, voyageant toutes les semaines (aux quatre coins de France et dans les pays limitrophes).
Le 7 septembre 1993, j'ai été chassé du jardin d'Eden et me suis retrouvé au collège. Le collège St-Louis St-Clément de Viry-Châtillon. Un collège privé huppé, étant aussi un lycée, qui avait les meilleurs résultats nationaux au baccalauréat. J'étais rentré là par double piston (des relations de mon grand-père paternel et aussi d'une amante de ma mère). Je vécus un an et deux mois d'enfer sur Terre. Seul petit rayon de soleil à signaler, il m'arrivait régulièrement d'interpréter des chansons dans la cour de récréation et cela me valait de ramener autour de moi toutes les filles, dont certaines m'écoutaient béates (en particulier une petite blonde nommée Estelle qui m'exhortait tout le temps à chanter). Les garçons étaient jaloux et me tabassaient encore un peu plus ensuite. Je connaissais par cœur tous les titres de la programmation d'NRJ, d'RTL et d'M40, ainsi que d'autres titres d'artistes dont j'avais les albums. Mes deux chansons fétiches qui me valaient le plus grand succès étaient les mythiques Pouvoir des Fleurs et Foule sentimentale du tandem Souchon-Voulzy. Les raps étaient en général moins appréciés.
En novembre 1994, malgré les supplications du blondinet beau gosse Pierre Magnier (spéciale dédicace), je quittais cet effroyable établissement et me retrouvais avec bonheur dans l'enseignement public. Au collège Paul Eluard de Sainte-Geneviève-des-bois, pour être exact. J'y retrouvais mes camarades du quartier. Je revivais. Je reprenais des couleurs. Tout y était plus doux, plus chaleureux, et les cours étaient même d'un niveau supérieur (tout spécialement ceux de mesdames Chazot, Schneider et Le Guennec, remarquables professeures émérites). Le collège était certes tout défoncé mais il y faisait bon vivre. Tout était plus humain. Il y avait là valeurs et conversations intéressantes. La diversité culturelle régnait dans une belle harmonie prospère.
J'ai commencé le théâtre un peu par hasard... En classe de 5ème, ma prof d'histoire-géo dirigeait la compagnie qui présentait le spectacle de fin d'année. Cette femme, Geneviève Tournier, sut m'embarquer là-dedans sans que j'aie l'impression de l'avoir vraiment décidé (mes relations avec elle avaient pourtant mal débuté, elle me soutenait devant toute la classe que la vraie capitale de la Côte-d'Ivoire était Abidjan, je lui soutenais bien sûr que ce n'était plus le cas mais que c'était Yamoussoukro, elle a fini par s'excuser...mais en privé. Elle faisait de cette attribution de capitale une histoire de principe, je lui opposais le factuel). C'était en 1995. Le spectacle que nous présentions était un hommage aux cent ans du cinéma. Madame Tournier ne faisait pas les choses à moitié, ses cours d'histoire-géo étaient de haute volée, son spectacle de théâtre l'était également. Nous avons joué tous les jours pendant une semaine. Je cumulais de nombreux rôles : un clapman, un danseur, un rappeur, Arlequin dans Les enfants du paradis, etc... Cela me plut et je me trouvai une vocation de comédien qui fut amplifiée par mon déménagement à Avignon. Je fis partie de la troupe du Chêne Noir d'Avignon, sous la houlette de Léa Coulanges, Raymond Vinciguerra, Damien Rémy et Gérard Gelas. J'ai joué notamment le François Pignon du dîner de cons, Mark Rent-Boy de Trainspotting, Cyrano de Bergerac et Gorgibus des Précieuses ridicules. Puis, je pus présenter des spectacles unipersonnels que j'avais moi-même écrit (parmi lesquels L'homme en pièces détachées rebaptisé ensuite dans une nouvelle version Mosaïque hétéroclite ou l'homme en mille morceaux) . J'avais surtout dans ce travail une prédilection pour l'improvisation et le happening dans les rues de la ville au fameux pont.
En 1996, les lectures de La petite Fadette et de Cyrano de Bergerac me révèlent ma puissance et ma nature. J'acquiers là la certitude d'une vocation pour l'amoureux héroïque, l'écrivain, l'orateur, le provocateur, l'admirateur des sorcières et le comédien.
J'ai quitté la scolarité deux semaines avant mes seize ans, j'étais alors en Terminale E.S. (Economique et Social) au lycée Frédéric Mistral d'Avignon. C'était quelques mois avant le Baccalauréat contre lequel je me rebellais. Je me suis inscrit dans une formation aux métiers de l'audiovisuel à l'Institut de Filmographie d'Avignon, une formation dispensée entre autres par De Gaulle Eid (assistant de Youssef Chahine) et Gérard Meylan (chef-op' de Josiane Balasko).
Chemin de Saint-Jacques de Compostelle à pieds à l'été 2002 (départ de Saint-Guilhem le désert, dans l'Hérault).
En recherche d'alternatives à la routine, au formatage et à la banalité, je me suis retrouvé dans des espaces alternatifs et occultes qui m'ont introduit à l'élite dirigeante et à ses envers du décor.
En 2005, je prends mon premier engagement politique officiel dans le parti "La France en Action" de Jean-Marc Governatori. Passé l'engouement initial, je prendrai rapidement mes distances avec ce mouvement. C'est cette même année que je passe le baccalauréat en candidat libre (en session littéraire avec option théâtre - Bac Théâtre) que j'obtiendrai de justesse à l'oral. L'année précédente, la rédaction d'un texte enflammé adressé à Amélie Nothomb me vaudra un 18 à l'écrit du bac de français.
J'ai ouvert en décembre 2006 un magasin (création d'entreprise) baptisé "L'Arbre de Vie" au 101, boulevard Périer, dans le très chic huitième arrondissement de Marseille. Ce magasin a été un espace de découverte des technologies quantiques de pointe et des dernières avancées de la science d'avant-garde. C'était aussi un lieu de vie associatif et solidaire et une librairie. J'y fus conférencier, professeur de yoga et thérapeute notamment... L'aventure a duré trois ans.
Ayant arpenté l'hexagone en tous sens depuis ma naissance, j'ai aussi beaucoup voyagé à l'étranger : chemin de Saint-Jacques de Compostelle au départ de St-Guilhem le Désert (effectué en 2002), Irlande, Angleterre, Pays de Galles, Turquie, Allemagne, Autriche, Belgique, Inde, Russie bien sûr, Ukraine, Géorgie, Maroc, Pays-Bas, Italie (de la Sardaigne à Capri en passant par Venise entre autres...), Andalousie, Koweït, Suisse, etc...
En janvier 2013, je me suis installé dans le pays de mes origines, le Poitou. J'ai résidé à Buxerolles, près de Poitiers, dans la maison de mes grands-parents paternels (mon grand-père Robert est décédé en décembre 2009, ma grand-mère Odette était en maison de retraite, elle avait 98 ans, elle est la fille de Pierre Massard qui fut longtemps le maire de Sommières-du-Clain). Je connaissais cette région depuis l'enfance pour y venir régulièrement, c'est là que mon père a vécu jusqu'à ses 27 ans, et presque toute sa famille a demeuré tout son passage sur Terre ici.
En janvier 2014, je reprends un nouvel engagement politique éphémère avec le parti tout neuf "Nouvelle Donne".
J'ai regagné le sud en juin 2014, en pleine Coupe du Monde brésilienne, suite au décès d'Odette à la fin du mois de mai.
Pour les Législatives de 2017, je me suis à nouveau lancé en politique, en me présentant dans la 1ère circonscription du Vaucluse (Avignon), une candidature sans étiquette lancée via le site laprimaire.org. Une campagne qui n'est pas allée jusqu'au bout ainsi que toutes les campagnes lancées via ce site pour cette élection.
J'organise depuis l'été 2017 les colloques-salons SURDOUESSENCE (surdouessence.fr), un concept inédit que j'ai créé et développé.
L'écriture, totalement incontournable, et le théâtre ne sont pas mes seules activités artistiques. J'officie également dans l'autre aspect du métier, faisant notamment office d'imprésario pour des amies chanteuses ou comédiennes et m'étant lancé récemment dans la production musicale. Je n'écris globalement qu'en langue Française, je peux en Anglais rédiger des textes de chanson ou de poésie (j'ai également traduit moi-même dans la langue de Shakespeare mon premier roman ainsi que mon autobiographie "Espèce de Surdoué").
Aujourd'hui, je mesure 1,93 m, pèse 84 kilogrammes et chausse du 48. Mon groupe sanguin est O-.
Premier véritable spectacle de théâtre dans lequel j'ai joué. Avril 1999 au théâtre du Chêne Noir (Avignon). Mise en scène de Raymond Vinciguerra.
Afin de rendre cette biographie plus complète, je vais me livrer à un petit questionnaire de personnalité...
Quelles sont les personnalités desquelles vous vous sentez une sensibilité proche ?
André Breton, Aymeric Caron, Patrick Modiano, Marc Lavoine, Kad Merad, Omar Sy, Louis Garrel, Woody Allen, Lionel Duroy, Cabu, Julie Depardieu, Pierre-François Martin-Laval, François Morel, Kevin Smith, Vincent Delerm, Jean-Jacques Goldman, Amélie Nothomb, Bertrand Blier, Alexandre Jardin, Richard Bach, Alain Chabat, Emmanuel Mouret
Quels sont les 5 livres que vous emmèneriez sur une île déserte ?
"Robinson Crusoé" de Daniel Defoe, "Les Coloriés" d'Alexandre Jardin (la version en deux tomes, bien plus audacieuse et édifiante), les "Lettres Portugaises" de Guilleragues, une encyclopédie illustrée, et "Le Manuel de la Vie Sauvage" d'Alain Saury.
Les 5 disques ?
- "Entre gris clair et gris foncé" de Jean-Jacques Goldman (incroyable de justesse et d'ambition sobre... et toujours aussi brûlant d'actualité plus de 30 ans après).
- "Kind of Blue" de Miles Davis. La quintessence du jazz.
- "Caché derrière" de Laurent Voulzy. Un bijou où chaque titre est un chef-d'œuvre. On a ici plusieurs justes hymnes à l'âme humaine. Un album comme un antidote aux dérives sociétales contemporaines. La barre est toujours haute avec le duo Souchon-Voulzy à la barre, mais là on est particulièrement à l'apogée de leur art. Les guitares et les claviers sonnent comme des bateaux voguant, de la brume se levant, des mâts s'entrechoquant mélodieusement...
- "Kensingston Square" de Delerm fils. Je me retrouve totalement dans la démarche artistique et le contexte culturel du talentueux Vincent.
- Et, pour finir, j'aimerais aussi un florilège des plus grands airs d'opéra interprétés par la Callas, Pavarotti, Joyce Didonato, Jessye Norman, Barbara Hendricks, Cecilia Bartoli, etc... Malheureusement, je ne crois pas que ce disque existe, alors on va dire "La Flûte Enchantée" de Mozart en version Deutsche Grammophon dirigée par Herbert Von Karajan.
NB : Vinyles, de préférence. Des vinyles, même s'il n'y a pas d'électricité pour les écouter, ça peut le faire ! En revanche, des CDs sans rien pour les écouter, c'est un peu balot !
Quels sont les auteurs qui vous donnent envie de manier la langue Française ?
Jean Racine, Raymond Queneau, Amélie Nothomb, André Dhôtel, Renaud Séchan, Marcel Proust, François Cheng, Arthur Rimbaud, Alain Souchon, Claude M'Barali (MC Solaar), Francis Cabrel, Molière, Edmond Rostand, Albert Dupontel, Christian Bobin, Bertrand Blier, Vincent Delerm, Marivaux, Michel Audiard
Pour qui avez-vous voté aux différentes élections présidentielles ?
2002
- 1er tour : Christiane TAUBIRA
- 2ème tour : Jacques CHIRAC
(vote effectué à Saint-Étienne en Dévoluy)
2007
- 1er tour : José BOVÉ
- 2ème tour : Ségolène ROYAL
2012
- Primaire socialiste : Arnaud MONTEBOURG
- 1er tour : Jean-Luc MÉLENCHON
- 2ème tour : François HOLLANDE
(votes à Marseille - 8ème arrondissement, École du Rouet)
2017
- 1er tour : Jean-Luc MÉLENCHON
- 2ème tour : Emmanuel MACRON
(vote effectué à Châteauneuf-de-Gadagne)
2022
- 1er tour : Jean-Luc MÉLENCHON
(vote effectué à Pont-de-Roide-Vermondans)
Quels sont les 5 films que vous avez vus le plus grand nombre de fois ?
- "Manhattan" de Woody Allen (environ 7 fois)
- "Un air de famille" de Cédric Klapish, d'après la pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri (environ 8 fois)
- "La Belle Verte" de Colline Serreau (une dizaine de fois)
- "On connaît la chanson" d'Alain Resnais, d'après la pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri (une dizaine de fois)
- "Pourquoi pas moi ?" de Stéphane Giusti (environ 7/8 fois)
Quelles sont les cinq lectures qui ont été les plus édifiantes dans votre construction ?
- "Traité du désespoir" de Soren Kierkegaard (7 ans)
- "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand (12 ans)
- "La petite Fadette" de George Sand (13 ans)
- "Métaphysique des tubes" d'Amélie Nothomb (19 ans)
- "Nadja" d'André Breton (20 ans)
Quelles sont les personnalités desquelles vous vous sentez une sensibilité proche ?
André Breton, Aymeric Caron, Patrick Modiano, Marc Lavoine, Kad Merad, Omar Sy, Louis Garrel, Woody Allen, Lionel Duroy, Cabu, Julie Depardieu, Pierre-François Martin-Laval, François Morel, Kevin Smith, Vincent Delerm, Jean-Jacques Goldman, Amélie Nothomb, Bertrand Blier, Alexandre Jardin, Richard Bach, Alain Chabat, Emmanuel Mouret
Quels sont les 5 livres que vous emmèneriez sur une île déserte ?
"Robinson Crusoé" de Daniel Defoe, "Les Coloriés" d'Alexandre Jardin (la version en deux tomes, bien plus audacieuse et édifiante), les "Lettres Portugaises" de Guilleragues, une encyclopédie illustrée, et "Le Manuel de la Vie Sauvage" d'Alain Saury.
Les 5 disques ?
- "Entre gris clair et gris foncé" de Jean-Jacques Goldman (incroyable de justesse et d'ambition sobre... et toujours aussi brûlant d'actualité plus de 30 ans après).
- "Kind of Blue" de Miles Davis. La quintessence du jazz.
- "Caché derrière" de Laurent Voulzy. Un bijou où chaque titre est un chef-d'œuvre. On a ici plusieurs justes hymnes à l'âme humaine. Un album comme un antidote aux dérives sociétales contemporaines. La barre est toujours haute avec le duo Souchon-Voulzy à la barre, mais là on est particulièrement à l'apogée de leur art. Les guitares et les claviers sonnent comme des bateaux voguant, de la brume se levant, des mâts s'entrechoquant mélodieusement...
- "Kensingston Square" de Delerm fils. Je me retrouve totalement dans la démarche artistique et le contexte culturel du talentueux Vincent.
- Et, pour finir, j'aimerais aussi un florilège des plus grands airs d'opéra interprétés par la Callas, Pavarotti, Joyce Didonato, Jessye Norman, Barbara Hendricks, Cecilia Bartoli, etc... Malheureusement, je ne crois pas que ce disque existe, alors on va dire "La Flûte Enchantée" de Mozart en version Deutsche Grammophon dirigée par Herbert Von Karajan.
NB : Vinyles, de préférence. Des vinyles, même s'il n'y a pas d'électricité pour les écouter, ça peut le faire ! En revanche, des CDs sans rien pour les écouter, c'est un peu balot !
Quels sont les auteurs qui vous donnent envie de manier la langue Française ?
Jean Racine, Raymond Queneau, Amélie Nothomb, André Dhôtel, Renaud Séchan, Marcel Proust, François Cheng, Arthur Rimbaud, Alain Souchon, Claude M'Barali (MC Solaar), Francis Cabrel, Molière, Edmond Rostand, Albert Dupontel, Christian Bobin, Bertrand Blier, Vincent Delerm, Marivaux, Michel Audiard
Pour qui avez-vous voté aux différentes élections présidentielles ?
2002
- 1er tour : Christiane TAUBIRA
- 2ème tour : Jacques CHIRAC
(vote effectué à Saint-Étienne en Dévoluy)
2007
- 1er tour : José BOVÉ
- 2ème tour : Ségolène ROYAL
2012
- Primaire socialiste : Arnaud MONTEBOURG
- 1er tour : Jean-Luc MÉLENCHON
- 2ème tour : François HOLLANDE
(votes à Marseille - 8ème arrondissement, École du Rouet)
2017
- 1er tour : Jean-Luc MÉLENCHON
- 2ème tour : Emmanuel MACRON
(vote effectué à Châteauneuf-de-Gadagne)
2022
- 1er tour : Jean-Luc MÉLENCHON
(vote effectué à Pont-de-Roide-Vermondans)
Quels sont les 5 films que vous avez vus le plus grand nombre de fois ?
- "Manhattan" de Woody Allen (environ 7 fois)
- "Un air de famille" de Cédric Klapish, d'après la pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri (environ 8 fois)
- "La Belle Verte" de Colline Serreau (une dizaine de fois)
- "On connaît la chanson" d'Alain Resnais, d'après la pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri (une dizaine de fois)
- "Pourquoi pas moi ?" de Stéphane Giusti (environ 7/8 fois)
Quelles sont les cinq lectures qui ont été les plus édifiantes dans votre construction ?
- "Traité du désespoir" de Soren Kierkegaard (7 ans)
- "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand (12 ans)
- "La petite Fadette" de George Sand (13 ans)
- "Métaphysique des tubes" d'Amélie Nothomb (19 ans)
- "Nadja" d'André Breton (20 ans)
Pourquoi écrivez-vous ?
- Parce que je ne sais pas faire autre chose.
- Parce que (comme aurait dit Craig David au lancement de son opus Born to do it), je suis né pour ça... Et on ne demande pas aux oiseaux pourquoi ils chantent ou aux fleurs pourquoi elles parfument l'air. C'est comme ça, c'est ma nature.
- Parce que mon expression est plus juste à l'écrit qu'à l'oral, que c'est toujours plus profond. J'ai appris à communiquer en utilisant l'écriture, l'hyperémotivité m'empêchait de m'exprimer correctement à l'oral.
- Pour distraire, pour partager, pour chercher de l'écho, pour réunir, pour réchauffer les cœurs, pour inviter à l'audace, pour donner du plaisir, amuser...
- Pour communiquer la réalité, aller plus loin que les différentes facettes. Pour restituer la vérité et faire tomber les mirages engendrés par les poses et les mensonges du système. Pour me rapprocher du "La" vibrant au plus profond de nos êtres et sortir un peu de l'alignement sur le son du diapason faussé qu'on nous impose.
- Pour porter, en même temps que la mienne, la voix de tous ceux qui ne peuvent pas s'exprimer, la voix de tous ceux qui se taisent.
- Aussi, comme on fait du rock (selon la définition de Jack Black dans Rock Academy)... Pour dire "Merde !" à la société, aux patrons, aux statisticiens, aux conseillers, aux psychologues, aux opprimeurs, aux profs et aux diverses autorités...
BIBLIOGRAPHIE OFFICIELLE
- "L'homme en pièces détachées" (1998 - Théâtre)
- "Mosaïque hétéroclite ou l'homme en mille morceaux" (2003 - version réactualisée de l'œuvre théâtrale précédente)
- "Lettrus et Cultura" (2004 - Théâtre)
- "Chute Ascendante" (2013 - Roman), paru aux éditions du 7
- "D'où Leurres et Minuties" (2014 - Roman)
- "Voler en éclats" (2014 - Roman), paru aux éditions MUSE
- "Autopsy d'un enfoiré" (2016 - Roman), paru aux éditions du 7
- "Arc-en-ciel" (2016 - Roman), paru aux éditions MUSE
- "Espèce de Surdoué" (2018 - Témoignage), paru aux éditions Dedicaces (aussi dans sa traduction anglaise rédigée par l'auteur, "A sort of highly-gifted one")
- "Un Bisounours au pays des se(x)ctes" (2018 - Témoignage)
- "Mes Elles" (2018 - Roman)
- "Marseille Périer (c'était fou !)" (2018 - Témoignage)
- "Insoumission" (2018 - Recueil de nouvelles)
- "NoËlle et Lui" (2018 - Romance de Noël)
- "Lettres à un jeune zèbre" (2018 - ouvrage jeunesse), paru aux éditions ROSSO
- "Santa E.T." (2019 - conte de Noël), paru dans le recueil caritatif "A tes souhaits" aux éditions SOMETHING ELSE
- "Les 150 plus belles chansons d'amour" (2020 - chronique musicale)
- "Le trésor de l'ultrasensibilité" (2021, paru aux éditions Ellébore)
- "Main dans la main vers un monde plus sensible"
(2021, écrit en compagnie de Christine Leclerc-Sherling, Flora Gavand et Saverio Tomasella, paru aux éditions Fernand Lanore)
- "Itinéraire d'un haut-potentiel sensible" (2022, aux éditions Leduc)
- "À ton tour, vas-y !" (2024, aux éditions Hello)
PRÉFACES ET POSTFACES
- S'aimer à tout vent, de David Durant (Le livre en papier, 2021).
- C'est quoi, l'amour ?, de Birgitta Bischoff (2022).
- Sens Cible, de Sara Snow (2023).
- Coacher mon enfant atypique, de Nawel Faye (Tom Pousse, 2023).
DISCOGRAPHIE
- "Homecoming" (2014)
- "Le Verbe et La Verve" (2019)
https://ffm.to/xo24bye.owe
http://www.deezer.com/artist/6292618
- Parce que je ne sais pas faire autre chose.
- Parce que (comme aurait dit Craig David au lancement de son opus Born to do it), je suis né pour ça... Et on ne demande pas aux oiseaux pourquoi ils chantent ou aux fleurs pourquoi elles parfument l'air. C'est comme ça, c'est ma nature.
- Parce que mon expression est plus juste à l'écrit qu'à l'oral, que c'est toujours plus profond. J'ai appris à communiquer en utilisant l'écriture, l'hyperémotivité m'empêchait de m'exprimer correctement à l'oral.
- Pour distraire, pour partager, pour chercher de l'écho, pour réunir, pour réchauffer les cœurs, pour inviter à l'audace, pour donner du plaisir, amuser...
- Pour communiquer la réalité, aller plus loin que les différentes facettes. Pour restituer la vérité et faire tomber les mirages engendrés par les poses et les mensonges du système. Pour me rapprocher du "La" vibrant au plus profond de nos êtres et sortir un peu de l'alignement sur le son du diapason faussé qu'on nous impose.
- Pour porter, en même temps que la mienne, la voix de tous ceux qui ne peuvent pas s'exprimer, la voix de tous ceux qui se taisent.
- Aussi, comme on fait du rock (selon la définition de Jack Black dans Rock Academy)... Pour dire "Merde !" à la société, aux patrons, aux statisticiens, aux conseillers, aux psychologues, aux opprimeurs, aux profs et aux diverses autorités...
BIBLIOGRAPHIE OFFICIELLE
- "L'homme en pièces détachées" (1998 - Théâtre)
- "Mosaïque hétéroclite ou l'homme en mille morceaux" (2003 - version réactualisée de l'œuvre théâtrale précédente)
- "Lettrus et Cultura" (2004 - Théâtre)
- "Chute Ascendante" (2013 - Roman), paru aux éditions du 7
- "D'où Leurres et Minuties" (2014 - Roman)
- "Voler en éclats" (2014 - Roman), paru aux éditions MUSE
- "Autopsy d'un enfoiré" (2016 - Roman), paru aux éditions du 7
- "Arc-en-ciel" (2016 - Roman), paru aux éditions MUSE
- "Espèce de Surdoué" (2018 - Témoignage), paru aux éditions Dedicaces (aussi dans sa traduction anglaise rédigée par l'auteur, "A sort of highly-gifted one")
- "Un Bisounours au pays des se(x)ctes" (2018 - Témoignage)
- "Mes Elles" (2018 - Roman)
- "Marseille Périer (c'était fou !)" (2018 - Témoignage)
- "Insoumission" (2018 - Recueil de nouvelles)
- "NoËlle et Lui" (2018 - Romance de Noël)
- "Lettres à un jeune zèbre" (2018 - ouvrage jeunesse), paru aux éditions ROSSO
- "Santa E.T." (2019 - conte de Noël), paru dans le recueil caritatif "A tes souhaits" aux éditions SOMETHING ELSE
- "Les 150 plus belles chansons d'amour" (2020 - chronique musicale)
- "Le trésor de l'ultrasensibilité" (2021, paru aux éditions Ellébore)
- "Main dans la main vers un monde plus sensible"
(2021, écrit en compagnie de Christine Leclerc-Sherling, Flora Gavand et Saverio Tomasella, paru aux éditions Fernand Lanore)
- "Itinéraire d'un haut-potentiel sensible" (2022, aux éditions Leduc)
- "À ton tour, vas-y !" (2024, aux éditions Hello)
PRÉFACES ET POSTFACES
- S'aimer à tout vent, de David Durant (Le livre en papier, 2021).
- C'est quoi, l'amour ?, de Birgitta Bischoff (2022).
- Sens Cible, de Sara Snow (2023).
- Coacher mon enfant atypique, de Nawel Faye (Tom Pousse, 2023).
DISCOGRAPHIE
- "Homecoming" (2014)
- "Le Verbe et La Verve" (2019)
https://ffm.to/xo24bye.owe
http://www.deezer.com/artist/6292618